2017 : Le Cafard et L’Orchidée de Karima El Kharraze

Dans la salle d’attente du docteur König, Cattleya, une orchidée à l’étroit dans son pot, rêve de partir. Madame Flyna, une vieille aviatrice marocaine, fuit les «trappeurs de rêve» qui la poursuivent. Urs, le fils du docteur, vient annoncer à son père qu’il veut changer de vie. Soudain surgit Babarota, un jeune cafard affolé. Tous rêvent de quitter cet endroit mais ce ne sera possible que s’ils arrivent à s’entendre...

  

2015 : Madame Flyna de Karima El Kharraze

Créée dans le cadre d'une résidence en milieu scolaire avec le Collectif 12, Madame Flyna s'inspiré de l’histoire de Touria Chaoui, première aviatrice du Maghreb. Ce spectacle se veut dès le départ une invitation à toujours commencer par le rêve. Il a été recréé et étoffé en 2021 avec l'aide du Tangram-Scène nationale d'Evreux-Louviers.

 

2013 : Arable de Karima El Kharraze

En partageant le récit d'une jeune femme française née de parents marocains dans les années 80, le spectacle revisite les liens entre la France et le Maroc et leurs résonances collectives. L'invention de soi et la filiation passent par la langue : l'arabe marocain, ciment de la mémoire du pays d'origine et vecteur d'une poésie orale est confronté au français, langue de la littérature et de l'Histoire avec la grande hache. 

 

2009 : L’Extraordinaire voyage d’un cascadeur en Françafrique de Karima El Kharraze et Bryan Polach - Prix Paris Jeunes Talents
Cette comédie politique oscille entre réalité et fiction pour décrire les relations ambiguës qui unissent la France et ses anciennes colonies africaines.

 

2007 : Malcolm X de Mohamed Rouabhi - mise en scène de Bryan Polach

Ce spectacle pose la question de ce qu'on appelle en France le "vivre-ensemble" en confrontant l’Amérique des années 60 et la France de 2005 à un moment où le discours ambiant renvoie systématiquement les jeunes issus des minorités dites visibles à une violence qui est un moyen de stigmatiser ou de diaboliser des voix qui souhaiteraient se faire entendre loin d’un angélisme à la française. 

 

2006 : Le Mouton et la baleine d’Ahmed Ghazali, maquette au Jeune Théâtre National.

Dans le détroit de Gibraltar, un cargo russe heurte une embarcation de clandestins marocains tentant de rejoindre l’Europe. Les marins du Caucase ne repêcheront que des cadavres et un seul survivant. A qui remettre ces corps ? Les marins contactent les autorités marocaines de Tanger, anglaises de Gibraltar et espagnoles de Ceuta… Personne ne semble en vouloir. De longues et absurdes négociations auront lieu jusqu’au lever du soleil… 

Cette tragi-comédie traite de la question des immigrés clandestins en mettant face à face le désespoir du sud et la perte des idéaux du nord.